Ce carreau m'a été offert, avec les fuseaux, par Albine. Il avait appartenu à sa grand'mère et dormait dans la poussière d'un grenier.

Je lui ai donné une seconde vie en le restaurant avec respect. Le rouleau est en toile de jute, bourré avec de la paille.

La dentelle en cours de fabrication est une dentelle de Tignes, redessinée par Mme F. Monneret.

Petit carreau de débutante

Dans le Queyras, les tambours sont sculptés à l'Opinel ; certains s'ouvrent pour faire coffre et ranger les outils (fil, ciseaux ...)

Celui de gauche est un des premiers métiers de Mirecourt qui nécessite encore le relevage du travail. Celui du centre, appelé "Belin" dispose, cette fois, d'un petit rouleau pour éviter de remonter la dentelle. Cela permet de faire la dentelle de façon linéaire (au mètre).Vous remarquerez le cuir posé sur le rouleau afin de gagner de la place pour les fuseaux. Quant au troisième (celui de droite), il était très pratique pour réaliser les coins : une plaque tournante est creusée en son centre. C'est un métier lorrain de 1902. Les piquages étaient faits, à l'époque, sur de la peau de porc.(collection de Mr.Pier)

Carreau ancien dont l'origine m'est inconnue. Qui peut m'aider ?

J'ai reçu une réponse à ma question de notre amie dentellière Annick. Elle pense qu'il s'agit d'un carreau flamand.

A Peniche

(Bolillero ou mundillo)

Le carreau est appuyé contre un mur

On remarquera que les dentellières de Cogne (Val d'Aost) travaillent sans modèle en se fiant pour les bords au tissu à carreau qui recouvre le "tombolo". Il peut se régler en hauteur.

Dentellières de Gallo Matese (région de Campanie)

Les différentes étapes de la fabrication

On remarquera sur le rouleau un système de crochets pour fixer les fuseaux lors du transport (détail ci-dessous)